Au sortir de la Coupe du monde de rugby et à l’aube des Jeux olympiques de Paris, l’Alliance France Tourisme dévoile sa première publication proposant une analyse de l’activité de l’industrie touristique en France. En partenariat avec MKG Consulting, l’Alliance a étudié les chiffres de la saison estivale (1er juin – 30 octobre) et apporté un éclairage sur la période de la Coupe du monde de rugby (8 septembre – 28 octobre).
L’Alliance France Tourisme explique que les recettes du secteur sont en hausse sur la période étudiée, mais que cette croissance est principalement due à l’augmentation des prix. En effet, la fréquentation est stable, voire en légère baisse par rapport à 2022, et n’a toujours pas retrouvé les niveaux d’avant Covid.
L’été 2023 (de juin à septembre) a été marqué par une augmentation du prix moyen des hébergements et par un chiffre d’affaires en hausse, respectivement de 9,8% et 9,3%. On constate toutefois une baisse de 0,4% des taux d’occupation en France par rapport à 2022, preuve que l’augmentation des prix est bien à l’origine de ces recettes en hausse.
Bilan en demi-teinte
Il ressort de l’analyse de la Coupe du monde de rugby une bonne fréquentation dans les villes ayant accueilli les matchs, notamment au cours des rencontres entre pays européens avec les supporters des pays impliqués. Les villes ayant accueilli des matchs de l’Angleterre, du Pays de Galles ou de l’Irlande ont pu afficher un fort taux de remplissage grâce à l’afflux des supporters de ces nations.
Si certaines villes de province tirent leur épingle du jeu, à l’image de Nantes, Nice et Lyon, les taux d’occupation à Paris et en Île-de-France les soirs de matchs n’ont pas été optimaux (-4 points par rapport à 2022). La fréquentation entre les matchs a par ailleurs été moins soutenue. Les supporters ont fait le déplacement uniquement pour voir leur équipe jouer, et pas dans l’optique d’un séjour prolongé. Globalement, entre le 8 septembre et le 28 octobre, la fréquentation a légèrement diminué par rapport à l’an dernier (-1,1 point pour un prix moyen en hausse de 14,4% et un chiffre d’affaires en hausse de 12,9%).
T.T.
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