Les déchets de la restauration française représentent 10 % de la production des déchets ménagers, soit 2,5 millions de tonnes par an. De nouvelles technologies permettent de les valoriser. Votre mobilisation peut aussi être motivante pour vos équipes et votre clientèle…
Il est coutume de dire que le meilleur déchet est celui qui n’existe pas. Les innovations commerciales contribuent pourtant à augmenter leur production : le marketing et le suremballage, les produits conditionnés à l’unité ou à usage unique, le recours aux plats préparés et les livraisons à domicile sont autant de tendances contribuant à l’augmentation des déchets produits. Les déchets de la restauration française représentent ainsi 10 % de la production des déchets ménagers, soit 2,5 millions de tonnes par an. (Source Ademe).
Que sont les biodéchets ?
Dans les hôtels et restaurants, il existe deux grands types de déchets : les déchets industriels banals (DIB)- très proches des déchets ménagers – tels que les papiers, journaux/magazines, les emballages en plastique, métal, carton, verre… et les déchets dangereux comme les ampoules fluo compactes, les piles ou encore les emballages ayant contenu des produits dangereux. Les biodéchets (article R541-8 du Code de l’Environnement) font partie de la 1ère catégorie et se divisent en deux types : les déchets verts issus de l’entretien des espaces verts et les déchets organiques issus des cuisine, incluant aussi les huiles de friture.
Comment sont-ils recyclés ?