Sa fréquence
Elle est très répandue, puisqu’elle touche environ 4 % des adultes et 5 à 8 % des enfants.
Pourquoi les allergies alimentaires sont-elles en forte progression ?
En raison :
• d’une plus importante diversification de notre alimentation
• d’une consommation plus grande d’aliments allergisants d’origine exotique (fruits, épices)
• du fait de l’évolution des techniques de l’industrie agro-alimentaire.
Comment peut-on être sûr qu’on est allergique à un aliment ?
Outre l’apparition des signes cliniques lors de l’ingestion de l’aliment, qui donnent l’alerte, il faut impérativement avoir pratiqué un bilan complet chez un allergologue (avec des tests cutanés et des prises de sang) pour pouvoir affirmer de façon certaine l’allergie à un aliment.
En cas de doute, on peut faire en plus, en milieu hospitalier, un test de provocation, en réintroduisant l’aliment suspecté, pour faire réapparaître les troubles.
Comment traite-t-on une allergie alimentaire ?
Lors de l’apparition des signes cliniques, la personne peut prendre des médicaments : antihistaminiques et/ou cortisone. Les troubles régressent alors assez rapidement. En cas de troubles graves, l’allergique doit toujours avoir sur lui une seringue d’adrénaline (Anapen*).
Si la personne n’a pas à portée de main ces remèdes, elle peut avoir besoin d’un traitement d’urgence par un médecin (au besoin appeler le 15) ou aux urgences d’un hôpital.
Mais