L’Umih, le GNC, la CPIH, la Fagiht et le Synhorcat recommandent à leurs adhérents la mise en place d’un complément différentiel afin de compenser la rémunération des salariés, induite par le passage des entreprises de 20 salariés au plus, aux 39 heures, au 1er janvier 2004. En effet, si la réduction entraîne mécaniquement une diminution du salaire, celle-ci n’est applicable qu’à l’accord des salariés. Par conséquent, «dans l’intérêt général de la profession et afin de favoriser une meilleure image de notre secteur d’activité», les présidents de ces syndicats invitent les professionnels à maintenir le salaire antérieur, en réintroduisant un complément différentiel. Celui-ci évite aux entreprises de perdre le bénéfice de la déduction de la demi-nourriture pour les salariés payés au SMIC et n’alourdit pas le coût des heures supplémentaires par la création d’un taux horaire majoré.
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