Robert Touchet, président national des restaurateurs à la CPIH, a été président départemental (CPIH 49) pendant 20 ans, a exercé pendant 47 ans dont 27 ans comme restaurateur. Il a laissé sa place de président départemental au mois de juin dernier, après avoir cédé son entreprise. Fort de son expérience, il livre son point de vue sur les derniers événements qui ont animé le secteur.Le GNI vient de tenir son assemblée confédérale constitutive. Quel est votre point de vue sur cette évolution ?
Comme l’a indiqué le président de la CPIH, Gérard Guy, la préparation du GNI n’a pas été longue puisque les premiers éléments de constitution entre le Synhorcat et la Fagiht remontent à un an et nous les avons rejoints il y a seulement six mois. Nos trois organisations restent respectivement autonomes dans leur fonctionnement au moins pour ces deux prochaines années. À l’horizon 2017, le GNI devra être en marche au regard des pouvoirs publics et parlera alors pour nous trois. Pendant quelques mois, nous aurons encore une liberté de parole, tout en affichant un consensus. On ne met pas en place une telle organisation si au départ il y a des divergences. Il en existe une qui sera à discuter.
Qu’en est-il exactement ?
Elle concerne la proposition de Carole Delga, secrétaire d’État chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Économie sociale et solidaire, à laquelle j’adhère, d’inscrire à l’artisanat le métier de
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