Carole Delga, secrétaire d’État chargée de l’Artisanat, du Commerce, de la Consommation et de l’Économie sociale et solidaire, s’est prononcé pour la création du statut d’artisan cuisinier. Qu’en pensez-vous ?
Aujourd’hui, il existe une pléthore de restaurateurs notamment non professionnels, c’est-à-dire qui sont davantage “réchauffeurs”. La reconnaissance du métier, nous l’avons obtenue par le titre de maître restaurateur mais cela est attaché à l’homme. Alors que pour l’artisan cuisinier, c’est l’entreprise qui bénéficie du titre. Ce statut est une excellente chose qui permettra de bénéficier de la campagne “l’artisanat, première entreprise de France” et de divers avantages, au niveau des CFA… mais c’est surtout pour le consommateur qu’il a une valeur. Dans le cadre du GNI, les intérêts à défendre entre les membres ne sont pas les mêmes, notamment entre les petites et les grandes entreprises. Pour ce statut d’artisan cuisinier, si le Synorcat est contre, le GNI décidera de s’y opposer. Heureusement, l’Umih y est favorable, tout comme nous, les Cuisinieries Gourmandes alors que l’association Maîtres restaurateurs est mitigée. Demain, cela va amener certains syndicats à rejoindre l’Umih.Quelles sont vos dernières actions au niveau de la CPIH, des Cuisineries Gourmandes ?
Par exemple, nous allons mettre en place un conservatoire des traditions culinaires artisanales, qui est prévu en 2015 en Midi-Pyrénées, au niveau des Cuisineries Gourmandes. Le but est de mémoriser les recettes traditionnelles par un film et ensuite de les transmettre aux restaurateurs, aux jeunes, aux étrangers, car
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