Trois mois après son assemblée constitutive, le Groupement national des indépendants (GNI) est engagé dans plusieurs chantiers majeurs organisés autour de cinq axes prioritaires (lire "Le GNI se décline en régions"). Le point sur les actions à venir, les avancées déjà obtenues, avec Didier Chenet, président du GNI et du Synhorcat.Quelles sont les actions à venir du GNI ?
Didier Chenet : Vous avez raison de parler d’action car le GNI a pour principe de s’inscrire dans l’action et non la réaction. Nos actions sont nombreuses, de différents types et nécessitent des interventions autres que celles de tous nos gouvernants, ministres, députés, sénateurs, maires… Ainsi, nous nous battons pour réduire le coût du travail et simplifier le droit du travail.
Sur le coût du travail, il faut faire simple et réviser le Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE). Selon un sondage de la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA), seulement 25 % des TPE auraient bénéficié du CICE en 2014 et le montant du crédit d’impôt est inférieur à 1 000 euros pour la moitié des dossiers. Le coût relatif au CICE s’est élevé à 13 milliards d’euros et non 30 milliards comme cela était prévu initialement. C’est autant d’argent en moins pour nos TPE. Je ferai des propositions, le 23 mars prochain quand je rencontrerai le ministre du Travail et de l’Emploi, François Rebsamen, pour aborder ce sujet.
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