Si les deux organisations professionnelles GNI et Umih défendent toutes deux les intérêts de la filière CHR, les différences d’approches et de stratégies sont bien réelles. Jean-Luc Madec, président de la CPIH Île-de-France et membre du conseil d’administration du GNI, apporte quelques éclaircissements.En quoi les approches du GNI et de l’Umih diffèrent ?
Les groupes présents au sein de l’Umih servent les intérêts des établissements qui se situent d’abord en périphérie urbaine. Ils ont mis en place des systèmes qui doivent permettre à plus ou moins long terme, de faire mourir les petits hôtels de centre ville. La stratégie de gestion des normes hôtelières (accessibilité)…, va dans ce sens. Moins il y aura d’établissements de petite ou de moyenne taille dans les centres-villes, moins il y aura de concurrence pour les hôtels péri-urbains et mieux ces groupes se porteront. Par conséquent, les groupes hôteliers qui font partie de l’Umih vont chercher à imposer des normes.
Une organisation professionnelle a le choix de défendre la récompense, soit du travail, soit du capital. Le petit patron qui veut conserver ses salariés doit partager le fruit de ses bénéfices avec eux. Si le GNI privilégie le travail, il en va autrement des groupes financiers dont le seul intérêt est de partager les profits avec les actionnaires.
Chaque année, de nombreux cafés – nombreux au sein de l’Umih
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