Les bars et restaurants qui ont servi de théâtre aux attentats resteront tristement célèbres. De nombreux salariés sont également tombés ce jour-là, en faisant leur travail, d’ordinaire si agréable. Le GNI et toutes ses composantes se sont exprimés, par la voix de Didier Chenet, exprimant toutes leurs condoléances aux victimes et à leurs familles. Au-delà de l’impact humain et passé le choc des premiers jours, il est évident que ces événements ne resteront pas sans conséquences, notamment économiques dans le secteur, les chiffres communiqués par le GNI et repris par la Direction générale des entreprises (DGE) le démontrent.
Le GNI a sondé ses adhérents quelques jours après les attentats. La fréquentation hôtelière parisienne a fortement baissé, de l’ordre de – 30 à – 50 %, avec un fort impact sur les palaces parisiens. Les appels à retourner en terrasse en signe de contestation n’ont pas empêché la désertification de certaines rues habituellement très fréquentées de la cité parisienne.
Le GNI-Fagiht a également sondé ses adhérents en station. Sur un panel de 250 adhérents, 80 % d’entre eux ont constaté des annulations. 5 % annoncent même une perte d’environ 70 % du chiffre d’affaires les 15 jours suivant les attentats.
Environ 10 % du panel font face à une baisse de l’ordre de 50 % des demandes.
De nombreux étrangers indiquent s’être vu refuser leurs visas. L’information n’a pu être vérifiée mais c’est un motif d’annulation largement utilisé.
Enfin,