En septembre 2016, les hôteliers français ont continué à voir leurs performances d’activité chuter telles des feuilles mortes. À Paris et en Île-de-France, le climat a été une nouvelle fois plus glacial que dans les autres régions françaises où la chute est certes restée plus tempérée, mais où les tendances relativement à l’année dernière sont tout de même souvent passées du vert au mordoré. À Lille, en l’absence de la traditionnelle braderie, ce sont les hôtels qui ont dû faire des soldes et finissent le mois dans le rouge, nuance feuille d’érable. Quelques poches de verdure résistent encore à la grisaille, mais celle-ci s’est largement abattue sur le marché français.Les catégories supérieures les plus touchées
À l’échelle nationale, le revenu par chambre disponible (RevPAR) est en baisse de 7,6 % par rapport au mois de septembre 2015. Cette dégradation est provoquée par une diminution conjointe du taux d’occupation (- 2,8 points) et du prix moyen (- 4,1 %). Les établissements positionnés sur les segments haut de gamme, luxe et milieu de gamme sont les plus impactés ; ils enregistrent un RevPAR en baisse de respectivement 8,6 %, 8 % et 7,8 %. Une situation s’expliquant une nouvelle fois en partie par le contexte d’insécurité que traverse l’Hexagone.
La menace sécuritaire continue en effet de peser particulièrement sur Paris, qui enregistre une fois encore la plus forte baisse (RevPAR en chute de - 13,7 %) par rapport à la même période l’année dernière. Le taux d’occupation des hôteliers parisiens est en repli de
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