Suite aux attentats, les professionnels du voyage et de l’hôtellerie adaptent leur approche en matière de sécurité et se dotent de nouveaux moyens pour protéger les touristes sous leur responsabilité. État des lieux avec quelques professionnels réunis lors d’une conférence organisée par le cabinet d’avocats Desfilis et Kepler Cheuvreux*.Les professionnels du secteur de l’hôtellerie mettent en place diverses mesures pour lutter contre la perception d’insécurité et sensibiliser leurs collaborateurs aux risques.
Sécurité privée, formation du personnel, matériels de télésurveillance (lire Industrie Hôtelière n° 697, avril 2017) font partie de l’arsenal. La perception à l’étranger du risque géopolitique est rarement rationnelle et difficilement prévisible, a mis en avant Bruno Tertrais, géopolitologue et maître de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique. « Nous constatons souvent des sur-réactions ou parfois des sous-évaluations. Par exemple, lors d’un attentat dans une ville comme Paris, cela crée un effet d’amplification à court terme. A contrario, les experts de la Tunisie indiquent que la situation sécuritaire y est plus dangereuse que ce que pensent les Européens. » Autre constat, la perception des risques d’insécurité peut être aussi élevée, voire davantage que la menace terroriste. Par exemple, les touristes chinois en région parisienne restent particulièrement inquiets quant aux risques d’insécurité personnelle. « Cette perception est aussi importante que celle du risque
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