Les CHR ont un rôle clé à jouer en matière de développement durable notamment au niveau de la restauration qui centralise 15 % du total du gaspillage alimentaire. Que ce soit pour la production, le transport des produits, la préparation des plats, la valorisation des biodéchets, différentes initiatives se développent. Autres actions de développement durable, celles liées au recyclage des meubles usagés (lire l’article lié). Focus sur quelques initiatives.>>> Être acteur du développement durable
Si les professionnels des CHR se préoccupent de plus en plus des enjeux liés au développement durable, beaucoup reste à faire. « Nous réussirons à changer notre modèle pour aller vers une société plus “durable” qu’en étant acteur de cette transition », a expliqué Bruno Léchevin, président de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) lors d’une table ronde sur le thème « qualité et développement durable », lors du congrès du GNI à Paris, au dernier trimestre 2017. « L’alimentation est un domaine majeur pour agir sur le développement durable. En France, un quart de notre empreinte carbone est lié à notre alimentation. » Les approches de développement durable peuvent s’opérer sur toute la chaîne, de la production des aliments, leur transport, la préparation… jusqu’aux biodéchets.
L’Ademe accompagne les professionnels en contribuant au financement de projets innovants. « Des marges de progrès très importantes existent. Pour des pays comme la France, nos analyses prospectives montrent qu’on pourrait réduire jusqu’à 30 % les gaz à effet de serre du processus de production
