Face à la colère de la profession exaspérée par les scènes de violence urbaine à répétition, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, qui a reçu à Bercy les organisations patronales du secteur des CHR au lendemain de l’acte XVIII de la mobilisation des gilets jaunes, a détaillé les mesures prises en faveur des commerçants touchés par le mouvement des gilets jaunes.
Il a annoncé la généralisation des « brigades d’intervention » constituées de membres de l’Urssaf, de la Direction générale des entreprises, du travail et de l’emploi (Direccte), de la commune ou encore de la Chambre de commerce et d’industrie. Cette brigade aura pour mission de se déplacer à la rencontre des entrepreneurs et commerçants pour répondre aux besoins des établissements touchés par les manifestations à répétition.
Bruno Le Maire a par ailleurs annoncé, pour les entreprises, « la prolongation du dispositif d’étalement des charges sociales et fiscales du 31 mars jusqu’au 30 avril ». Enfin, le ministre a promis « l’annulation des impôts directs pour tous les entrepreneurs qui en auraient besoin », à condition, bien sûr, de déclarer et de justifier sa situation d’urgence sur le site des impôts. Rappelons ci-dessus les principales mesures déjà mises en place en décembre 2018 :
Les organismes de recouvrement accordent une tolérance en cas d’erreur ou de retard
En ce début d’année 2019, le calcul des prélèvements sur les salaires comme la réduction générale des taux de cotisations, l’exonération sur les heures supplémentaires,