Alors que la prise de conscience environnementale est croissante dans tous les secteurs y compris l’hôtellerie, les établissements sont de plus en plus attentifs à la valorisation de leurs meubles usagés. Si cette approche répond à une obligation légale, certains hôtels se sont particulièrement investis pour recycler leur mobilier ou s’équiper à partir de meubles et d’objets de seconde main.
Depuis le mois de mars 2020 et le début de la pandémie de Covid-19 qui s’est abattue sur le monde, de nombreux secteurs ont eu le temps de réfléchir à leur impact environnemental. C’est le cas de l’hôtellerie, bien que ce thème soit déjà sérieusement étudié depuis plusieurs années. Le développement durable est ainsi devenu une donnée essentielle à leur croissance. Preuve en est : depuis 2011, Eco-mobilier et Valdelia, éco-organismes agréés par l’État et financés par l’éco-participation, prennent en charge la collecte, le tri et le recyclage de leur mobilier usager. Leur démarche s’inscrit dans le cadre des filières à responsabilités élargies des producteurs (REP) et le recours à leurs services est gratuit. Le financement est assuré par le paiement d’une taxe par chaque consommateur lors de l’achat d’un nouvel élément d’ameublement, en magasin ou via Internet ; taxe qui varie selon le produit acheté et le type de traitement qu’il nécessite en fin de vie.
Leur activité est croissante. Par exemple, au début, seuls les meubles et les matelas usagés étaient détournés pour être recyclés par