Face au rebond de l’épidémie de Covid-19, le Premier ministre Jean Castex et le ministre de la Santé Olivier Véran ont annoncé le 6 décembre de nouvelles mesures, à l’issue d’un conseil de défense sanitaire.
Si l’idée d’un couvre-feu ou confinement a été écartée, les discothèques vont, elles, devoir fermer leurs portes dès ce vendredi 10 décembre et jusqu’au 6 janvier inclus. Jean Castex a promis que les entreprises concernées seront « accompagnées économiquement » par l’Etat.
Les bars et restaurants restent quant à eux ouverts, mais un décret publié le 8 décembre indique que les « activités de danse » au sein de ces lieux seront également interdites durant cette même période.
Lundi, le Premier ministre par ailleurs recommandé de limiter les interactions sociales et moments de convivialité, y compris dans la sphère privée. Les préfets mettront en place le pass sanitaire lors des rassemblements importants en extérieur.
A l’école, le protocole sanitaire se durcit et passe au niveau 3 (sur 4). En plus du port du masque, il s’agit désormais d’éviter le brassage entre les classes. En primaire, ces dernières ne seront ainsi plus mélangées à la cantine. En fonction des contextes locaux, les lycées pourront de leur côté repasser à une formule mêlant présentiel et distanciel.
Enfin, en entreprise, le Gouvernement a appelé à un renforcement du recours au télétravail à raison de deux à trois jours par semaine.
Les syndicats réclament un retour des aides
Dans la foulée de ces annonces, les organisations professionnelles du secteur de l’hôtellerie-restauration n’ont pas tardé à réagir.
Le GNI, le GNC, l’Umih et le SNRTC appellent ainsi l’Etat à « continuer de tenir son engagement d’accompagner économiquement les professionnels tant que des mesures sanitaires impacteront leur activité. Elles demandent le rétablissement d’urgence du Fonds de Solidarité, le retour de l’activité partielle « Covid-19 », les exonérations des charges et l’aide « coûts fixes » simplifiée. La possibilité d’un nouveau report pour le remboursement des PGE tout comme un allongement de la durée de remboursement apparaissent également comme inévitables ».
Les syndicats s’étonnent également « qu’aucune différence n’ait été faite entre les vaccinés et non-vaccinés dans les mesures prises. Ces restrictions viennent pénaliser les Français et les clients de nos secteurs qui ont fait le choix de la vaccination et qui, par esprit de responsabilité, reçoivent progressivement une troisième dose de vaccin permettant de lutter contre l’épidémie.
Ils tiennent par ailleurs à rappeler que « nos établissements respectent les gestes barrières, contrôlent le pass sanitaire, et imposent désormais le port du masque à l’intérieur ». Les organisations professionnelles indiquent enfin se tenir à disposition du ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance, pour définir les modalités des aides.
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