Suite aux annonces du gouvernement français pour faire face à la 5e vague de Covid-19, le GNI a demandé le 8 décembre au Ministre de l’Economie la convocation d’une réunion de crise.
« Aux annulations en cascade des soirées, des réceptions d’entreprises ou encore des déjeuners ou diners professionnels non « recommandés » par le gouvernement, les professionnels voient désormais s’ajouter une nouvelle vague d’annulations pour les fêtes de fin d’année. Avec l’interdiction de la danse à compter du 10 décembre, c’est en effet une nouvelle restriction de taille à l’activité de tous nos établissements qui vient s’ajouter aux autres mesures sanitaires », déplore l’organisation professionnelle.
Face à ce constat, son président Didier Chenet réclame que les mesures de soutien annoncées pour les discothèques (aide à coût fixe à 100 %, activité partielle sans reste à charge, exonération des cotisations de Sécurité sociale) soient étendues à l’ensemble des entreprises du secteur et renforcées.
Le GNI livre également des chiffres faisant état des pertes d’activité des professionnels des CHR. Ainsi, 75 % des cafés, bars, brasseries, 84 % des restaurants, 85 % des hôtels et 78 % des foodtrucks ont enregistré des annulations de leurs clients et, pour environ la moitié d’entre eux (50 % pour les premiers, 53 % pour les restaurants, 47 % pour les hôtels, 45 % pour les foodtrucks), la perte de CA est au moins égale à 50 %.
Les plus touchés sont les traiteurs organisateurs de réceptions, concernés à 96 % par les annulations. 76 % enregistrent déjà des pertes d’au moins 50 % de leur CA et 28 % en perdent plus de 80 %.
>A LIRE AUSSI…
Les dernières actualités du secteur