Les petits-déjeuners gourmands contribuent à la qualité de l’expérience de la clientèle loisirs et affaires, et permettent de la fidéliser. Les ingrédients de la réussite reposent sur l’atmosphère du lieu de consommation, la diversité de l’offre, à base de produits locaux, la volonté de favoriser le fait maison et l’anti-gaspillage.
Le petit-déjeuner demeure un moment gourmand sacré, tant pour le client que pour l’hôtelier, comme le confirme Emmanuel Hilaire, copropriétaire-exploitant des hôtels Albert Ier et Orsay à Toulouse : « Le petit-déjeuner est le dernier souvenir du client avant son départ, il doit donc rester mémorable. » Au sein de son établissement, il préfère
parler de table d’hôtes que de buffet et la maîtresse de maison s’emploie à accueillir les clients, comme s’ils étaient des membres de la famille. Emmanuel Hilaire représente la troisième génération d’hôteliers indépendants, avec son frère aîné : « Nous défendons des valeurs familiales et une démarche RSE – responsabilité sociétale des entreprises – que le client retrouve notamment dans la prestation du petit-déjeuner. » Dès 5 h du matin et jusqu’à 10 h 30 en semaine et 11 h le week-end, 90 % des clients le consomment en salle, soit une moyenne de 50 petits-déjeuners par jour. « Le taux de captage s’élève à
