En transformant un ancien relais de poste qui abritait un routier en déconfiture, David Prevel et son épouse Sophie ont pu limiter leur mise de départ. « On l’a rénové petit à petit depuis 2001 mais en 2007 nous avons entrepris 800 000 euros de travaux. Nous sommes passés de 4 chambres non classé à 8 en trois étoiles », relate le chef de 32 ans.
Au fil d’un investissement étalé dans le temps, son restaurant de 40 places (60 avec la terrasse), simple et élégant, s’est construit sur la clientèle locale autant que sur l’affluence des touristes dans la région. Sa cuisine plait : locale, à base de produits frais et d’un bon rapport qualité-prix (menus de 20 à 35 euros), elle lui vaut le Bib depuis 2007. En complément, il s’est diversifié dans la VAE dont le moindre intérêt n’est pas sa TVA réduite.
Potentiel hôtelier
Le restaurant séduit mais une fois de plus c’est l’hôtel qui est le moteur de la rentabilité… et qui draîne la clientèle. Rénové avec goût et agrandi, il jouit d’une situation sur la route nationale et d’une saison touristique qui dure de fin mai à fin septembre. Ses tarifs mesurés (70 à 105 euros), une politique web efficace pour attirer 40 % d’étrangers et l’affiliation à Logis (de France) contribuent à un TO entre 60 et 70 % en moyenne. Des résultats qui ont convaincu le couple d’investir encore dans son potentiel hôtelier, avec la