L’esprit pension de famille
En repositionnement professionnel il y a quatre ans, Denis Mayer-Boesch a porté son intérêt sur l’hôtellerie, un domaine où il a vite appris les clés du métier. Son intérêt s’est posé sur un petit hôtel trouvillois, une “belle endormie“ selon ses mots, qu’il s’applique à réveiller, en douceur, et non sans une certaine réussite.
Tous les métiers mènent-ils à celui d’hôtelier ? Sans prétendre répondre exhaustivement à cette vaste question, le cas de Denis Mayer-Boesch pousserait à l’affi rmative. Auparavant cadre commercial dans les machines d’imprimerie, il s’est décidé, la cinquantaine venue, à redevenir son propre patron et à fuir la vie mouvementée de Paris dont il est originaire. La vie d’hôtelier le tentait. Il avait toujours aimé la Normandie.
Banco !
Il restait à trouver l’hôtel, ce qui fut fait après beaucoup de visites infructueuses dans des biens à vendre. « Il n’est pas facile de trouver un hôtel-bureau à vendre dans la région. Les transactions se font très souvent hors annonces, par le bouche-à-oreille », constate-t-il. Jusqu’au jour où un marchand de fonds lui a proposé le Trouville, en vente pour cause de retraite : deux étoiles, 15 chambres, à 50 mètres de la mer, dans le quartier des pêcheurs, un des rares hôtels de la ville avec un parking, un petit loyer. Banco comme on dit dans les villes de casinos ! A défaut d’être