D’abord les chiffres. Il ressort, tant du côté de l’Insee que de l’Unedic, que les chiffres globaux de la profession tournent autour de 800 000 personnes, réparties en deux grandes familles : les actifs non salariés ou patrons, dont le nombre tourne autour de 200 000 d’un côté, et les salariés au nombre de 600 000, les actifs dont il sera très amplement question dans ce dossier. Un chiffre important donc mais qui doit être tout de suite contrebalancé par une estimation du potentiel idéal des effectifs pour que la profession puisse exercer pleinement ses fonctions et qui serait alors d’un million de personnes, voire 1,2 million en pleine saison, c’est-à-dire pendant la période qui s’échelonne du 15 juillet au l5 août. Un chiffre qui est loin d’être atteint aujourd’hui, malgré la demande permanente, qui explique notamment que chaque été il manque au moins 200 000 personnes.
Mais commençons par les emplois non salariés, moins nombreux et par définition plus stables. Ils se répartissent en deux grands groupes : les patrons ou gérants et les aides familiales, c’est-à-dire des personnes qui déclarent aider un membre de leur famille dans le travail sans être salariées et dont c’est la profession principale. A ce jour, on estime qu’il existe environ 60 000 entreprises qui ne comptent pas de salariés.
Passons maintenant aux salariés actifs, qui constituent la grande masse des emplois : 600 000 personnes.