Une surface de 1000 m2, deux bars, une capacité d’accueil de 750 personnes, le Caveau a subi bien des transformations, aux niveaux de son architecture et de son esprit, depuis son arrivée dans la famille Dunoyer il y a 40 ans. Le nom, lui, subsiste.
Au début des années 60, M. Dunoyer ouvre un dancing à La Croix en Touraine, à vingt-cinq kilomètres de Tours. Dans cette région viticole, les lieux de fête portant des noms relatifs au vin ne manquent pas. Fils et petit-fils de viticulteur, il choisit «Le Caveau», dénomination libre. Non pas que l’endroit soit en sous-sol, il est en contre-bas de la route. Pendant une vingtaine d’années, tous les samedis et dimanches après-midis, M. Dunoyer organise des bals.
Dans les années 80, la musique disco fait son apparition et avec elle la certitude qu’il est temps de changer le dancing en discothèque.
Michel Dunoyer, l’actuel propriétaire du Caveau, est son fils. Avec sa femme Françoise, il a travaillé pendant 17 ans avec son père. Il connaît sa première «expérience professionnelle» à 10 ans : il tient alors le vestiaire du dancing. A 18 ans, il passe derrière le bar et pendant cinq ans, il est aux platines. Il diversifie son expérience en allant travailler en cuisine et dans différents bars. Il quitte même la Touraine pour la Bretagne et la Vendée.
Un déco aux couleurs latinos
Les querelles père-fils ne sont