Georges Golan : Vous avez pris la responsabilité du Secrétariat Général il y a dix ans. Qu’aviez-vous fait précédemment ?
Marguerite Sequaris-Deliège : Je suis juriste, diplômée de l’université de Liège et j’ai enseigné durant neuf ans. J’ai ensuite complété ma formation par un Master of law de l’université de Columbia (NY). J’ai ouvert le bureau de droit européen à Bruxelles du consultant Arthur Andersen en 1992. Date de l’ouverture du marché européen. Après un an, j’ai rejoint l’Hotrec comme Secrétaire Générale. La constante de ma formation et de mon activité professionnelle a été le droit européen. Depuis dix ans, j’aborde le droit européen sous l’angle de l’hôtellerie restauration.
GG : Comment était l’Hotrec à votre arrivée et qu’y avez-vous fait ?
MSD : Je suis arrivée dans un organisme qui avait des difficultés financières et où les assemblées générales portaient plus sur les statuts de l’organisation que sur les dossiers à traiter. Nous avons remis le train sur les rails et traité les dossiers. Ils sont multiples car toute réglementation européenne peut affecter directement ou indirectement les hôteliers restaurateurs.
Nous avons édité un ouvrage répertoriant 250 mesures législatives européennes qui avaient un impact sur le métier et sur lesquelles nous avons travaillé. Cela va des affaires sociales à la protection des consommateurs, en passant par la santé, la fiscalité, etc. En dix ans, les progrès ont consisté à intervenir plus en amont dès que les commissaires