Quelques jours après le décès du jeune Nahel, tué par un policier à Nanterre (Hauts-de-Seine), l’Umih a tenu, par la voix de son président confédéral Thierry Marx, à réagir et à condamner les tensions violentes qui agitent plusieurs villes de France depuis le 27 juin dernier.
« L’état des lieux chaque matin fait par nos présidents Umih dans les départements m’alarme sur des attaques, des pillages et des destructions des commerces dont certains restaurants et de leurs terrasses. Nos adhérents hôteliers subissent une vague d’annulation de leurs réservations sur tous les territoires touchés par les dégradations et affrontements », a ainsi déploré Thierry Marx le 30 juin dernier.
Et d’ajouter : « L’attaque, la dégradation voire la destruction d’un restaurant ou d’un bar est injustifiable. Nos établissements sont intrinsèquement des lieux d’accueil, et parfois même des refuges et des lieux de secours en situation de crise. Ils ne doivent pas subir les conséquences d’une colère qu’ils n’ont pas suscitée et nous condamnons ces agissements. L’Umih se tient et se tiendra aux côtés des professionnels impactés pour les accompagner dans leur démarche. Nous demandons aux pouvoirs publics de tout mettre en œuvre pour que puissions exercer nos acticités sereinement et en toute sécurité. »
Le même jour, le Syndicat national de l’alimentation et de la restauration rapide (Snarr) s’est également exprimé et a indiqué qu’il apportait « tout son soutien aux personnels et aux restaurateurs, indépendants ou franchisés, visés par ces dégradations et destructions inacceptables ».
M.B.
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