Le Duke’s Club s’est agrandi en novembre dernier, passant de 400 à 700 m2. Les caves voûtées du XVIIIe siècle qui font le charme de l’endroit demeurent telles quelles. Frank Duquesne a ajouté un étage à son établissement en acquérant le rez-de-chaussée. Ce nouvel espace permet au club branché lillois d’offrir deux ambiances : une musique «commerciale, branchée et généraliste» au sous-sol et un son plus rock, des concerts de jazz ou des duos piano-chant dans un cadre baroque au rez-de- chaussée.
Parmi les sept établissements qu’il a successivement créés, Frank Duquesne a choisi de ne garder que le Duke’s : le «club chic lillois». «C’est celui dont le cadre et l’ambiance me correspondent le mieux, explique l’homme de la nuit. Le look de cet endroit, ses voûtes, me plaisent vraiment. En plus, je suis propriétaire des murs.»
Le Duke’s accueille une clientèle triée sur le volet. Parmi les 19 employés de la boîte de nuit, le portier et le physio ont un rôle majeur. «Nous sélectionnons au look, avoue sans scrupule Frank Duquesne. Nous recevons la jet-set lilloise, les cadres, les patrons et les jeunes d’un milieu aisé. Nous avons une bonne clientèle. Dès le départ, nous avons communiqué sur Lille et son agglomération en disant que nous visions une clientèle de 28-50 ans. Aujourd’hui, nous attirons plutôt les 25-40 ans. Bien entendu si une fille ou un garçon