Alors que le triplement de la taxe de séjour à Paris et en Ile-de-France a été adopté dans la cadre de la Loi de Finances 2024, le GHR, l’Umih et le GNC continuent de dénoncer « une taxe décidée dans le dos et sur le dos des hôteliers ». Les choses semblaient pourtant évoluer dans le bon sens. La ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, Olivia Grégoire, avait ouvertement déclaré son opposition à l’idée d’une taxe, tandis que les réunions entre syndicats et gouvernement avaient permis de proposer une solution alternative, mieux « dimensionnée et plus équitable entre les différents professionnels de l’hébergement touristique marchand ».
Mais le projet tant décrié par les acteurs du secteur semble malheureusement se confirmer. Selon Catherine Quérard, présidente du GHR, « Valérie Pécresse a refusé la proposition que nous avions élaborée, entérinant un triplement de la taxe de séjour à Paris et en Ile de France ».
Une « décision arbitraire » pour l’Umih et le GNC
De leur côté, l’UMIH et le GNC dénoncent des « négociations en trompe l’œil » entre les organisations professionnelles, le gouvernement et Ile-de-France Mobilités, et ce malgré une mobilisation du secteur depuis septembre. Les professionnels ont en effet proposé des scénarios rejetés les uns après les autres.
« Y avait-il une réelle volonté de faire évoluer la situation ? Nous dénonçons cette décision arbitraire en contradiction avec l’engagement du Président de la République et du Gouvernement de ne pas créer un nouvel impôt », déclarent Véronique Siegel, présidente Umih branche hôtellerie et Jean-Virgile Crance, président du GNC. Et d’ajouter : « Encore un coup dur pour la compétitivité de notre secteur et pour l’image de la France, à l’heure où tous les projecteurs sont braqués sur Paris 2024. »
T.T.
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