Le Gouvernement vient de publier une circulaire précisant les critères régissant la procédure de régularisation des ressortissants étrangers sans titre de séjour, prévue par la récente loi immigration. Celle-ci prévoit en effet un dispositif exceptionnel de régularisation pour les travailleurs étrangers jusqu’au 31 décembre 2026. La circulaire vient ainsi conditionner l’admission exceptionnelle au séjour à la preuve d’une expérience professionnelle salariée dans un métier en tension d’au moins douze mois, consécutifs ou non, au cours des vingt-quatre derniers mois et à la justification, au jour de la décision, d’un emploi relevant de la liste des métiers en tension.
« Si la publication de cette circulaire est sans doute une bonne nouvelle pour tous les travailleurs étrangers employés sous alias et pour les chefs d’entreprises qui les emploient sans le savoir, tel n’est pas le cas pour ceux qui travaillent dans l’hôtellerie restauration », commente Catherine Quérard, présidente du GHR. « Et pour cause, la circulaire exige du travailleur étranger qu’il exerce un métier en tension dans une zone géographique où ce métier est officiellement identifié comme tel. Or, sauf très rares exceptions, les métiers de l’hôtellerie-restauration ne sont pas à ce jour référencés comment étant en tension, malgré les 250 000 emplois non pourvus chaque année. »
Catherine Quérard demande ainsi au Gouvernement de prendre en urgence les dispositions nécessaire à la reconnaissance des métiers de l’hôtellerie-restauration comme métiers en tension.
T.T.
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