La Réunion a connu plusieurs évènements qui ont profondément affecté son secteur touristique, notamment le chikungunya, le cyclone Gamède, les éboulis sur la route du littoral et plus récemment l’épisode de forte houle. En 2006, l’île a perdu plus de 130 000 touristes et c’est la clientèle locale, la diaspora et les hommes d’affaires qui ont permis aux exploitants de survivre. Pourtant, les fondamentaux sont bons. En effet, l’île de la Réunion regroupe 770 000 habitants, ce qui constitue un bon bassin de clientèle pour les CHR, mêrme si les inégalités sociales restent importantes, puisqu’il y a par exemple 90 000 Rmistes.
A cela s’ajoute la fréquentation potentielle liée au tourisme. La Réunion est une île, paradisiaque à bien des égards, mais le tourisme ne représente que 4 % de sa richesse. Un plan touristique qui prévoyait 600 000 touristes en 2010 et 1 million en 2020 avait bien été lancé, mais la crise du chikungunya y a porté un coup d’arrêt, et le nombre de touristes ne devrait pas dépasser 290 000 en 2007. Il n’y a plus de problème sanitaire, mais les souvenirs sont tenaces. Il faut dire aussi qu’il y a trop peu de compagnies aériennes qui desservent l’île et que les tarifs sont trop élevés. De plus, la Réunion manque d’hôtels. Parmi