Pendant longtemps, la restauration est restée très traditionnelle à la Réunion. Aujourd’hui, 1 200 restaurants travaillent sur l’île et ils sont surtout présents à Saint-Denis, à Saint-Pierre et à Saint-Gilles. «Il y a 250 à 300 restaurants à Saint-Denis, 300 à Saint-Pierre et dans la zone Sud (Tampon, Saint-Pierre, Saint Louis) et une centaine à Saint-Gilles», indique Pascal Goyard Président du Club de la Restauration. «Ensuite, les autres restaurants sont éparpillés un peu partout sur l’île. Dans les restaurants à tendance gastronomique, le ticket moyen tourne autour de 40 euros, contre 15 à 20 euros pour les restaurants normaux.»
Longtemps oubliée, la cuisine réunionnaise tente aujourd’hui de se faire connaître. Il faut dire aussi que l’île dispose d’une bonne dizaine de chefs, qui sont passés par de grandes brigades en métropole, et qui de retour au pays ne manquent pas d’ambition. C’est le cas de Jean-Claude Cleret, qui a fondé en mars 2006, le Cercle des Epicuriens de la Réunion. Autre exemple : celui de Bernard Philippe. Bernard Philippe a été appelé au Mezzanine K.fé à Sainte-Marie, pour rehausser la carte et lui donner de la couleur.
Montée de la restauration thématique
La restauration a peu souffert du chikungunya , parce que la clientèle locale a toujours été là. Le Caraco, installé sur le bord de mer, à Saint-Pierre, existe par exemple depuis 19 ans et il a traversé la crise sans encombre. «Nous disposons de