«Nous avons acheté Le Royal quand nous rentrions de l’étranger où nous avions fait des ouvertures pour Novotel. Quand nous sommes arrivés à Troyes, l’hôtel était en voie de déclassement. Vous pensez bien que l’investissement pour être aux normes, nous connaissons ! » Philippe et Catherine de Vos sont des hôteliers responsables. Pas seulement aux yeux de la loi mais aussi moralement. « Les clients sont hébergés, nous devons donc veiller à leur sécurité en possédant des systèmes de sécurité optimaux. Nous avons une détection incendie étudiée par la Socotec depuis plusieurs années. C’est une obligation de loyauté vis-à-vis des clients. » Après la canicule de 2003, les 40 chambres de l’hôtel ont été équipée de la climatisation. Au passage, la détection incendie avait été installée tandis que l’escalier avait été encloisonné, anticipant une obligation dont on ne parlait encore pas. Il n’empêche que la centrale incendie a dû être remplacée pour satisfaire aux normes actuelles. De quoi décourager les meilleures volontés, avouons-le !
L’atout du restaurant
Une inquiétude en moins pour ce trois étoiles qui fonctionne avec la célérité que procure un emplacement central à Troyes et une clientèle qui a ses habitudes. La semaine, les voyageurs d’affaires remplissent l’hôtel tandis qu’à partir du vendredi soir, la clientèle se fait beaucoup plus touristique, grâce aux tour operators belges que Philippe de Vos s’est attiré la clientèle. Un père flamand et une mère wallonne, cela peut aider !
La présence d’un restaurant