Profiter du tourisme et de la renommée viticole d’Arbois pour attirer une nouvelle clientèle, tel était l’objectif des Troussard. Encore fallait-il s’assurer de la fidélité des clients acquis au cours d’une décennie à Pont-d’Héry, grâce à la maestria de Nadine Troussard en cuisine. Sur ce plan, c’est chose faite, nous confirme Philippe Troussard, 27 ans, à qui son père Claude a transmis la direction de l’affaire. La gastronomie jointe à un bon rapport qualité-prix, comme auparavant à Salins, n’ont pas dépaysé les habitués qui font le déplacement. Et pour lesquels des spécialités du Relais ont été maintenues à la carte, comme les bonbons et macarons de foie gras ou le gratin d’écrevisses au parfum de safran.
Rapport qualité-prix avant tout
C’est une ancienne maison d’habitation et ses dépendances qui ont été transformées pour accueillir le nouvel établissement. Les 100 m2 d’extension créés pour la salle sont une vraie réussite tant par l’espace disponible que la décoration sobre et classique à la fois. Un cadre qui renforce la perception de rapport qualité-prix de l’établissement. Plutôt qu’un service et une cuisine pléthoriques, Philippe troussard privilégie la bonne marche d’une affaire qui se lance et qui a emprunté pour financer plus d’un million d’euros d’investissements. Avec des formules à 15, 18 et 25 euros le midi et de 36 à 70 euros le soir, l’attractivité est réelle et devrait devoir quelques citations à l’établissement. Ces tarifs modérés n’empêchent pas son ticket moyen d’atteindre