Depuis trois ans, Franck Bernard, 45 ans, a pris la direction de l’hôtel aux côtés de son père qui l’a acquis voici 25 ans. Sans chercher à révolutionner une affaire qui a toujours prospéré avec les clients étrangers, il imprime sa marque à son fonctionnement. Un des premiers effet de son arrivée à la direction a été le développement de la fonction commerciale et communication. Cette volonté s’est traduite par le recrutement d’Anne Chenu comme responsable commercialisation pour les groupes, séminaires et relations publiques. La création de deux salles de séminaires dans l’hôtel a permis une diversification opportune alors que par ces temps difficiles, les touristes étrangers, qui forment l’essentiel de la demande, se sont raréfiés. Le quadruplement de l’activité séminaire en 2009 laisse espérer des perspectives nouvelles.
Allemands, anglo-saxons et Japonais comptent pour plus de la moitié des clients de l’Henri II, pour un séjour d’une durée moyenne de deux nuits.
Le poids de la réservation en ligne
Le travail d’Anne Chenu a aussi permis de maintenir une forte présence de tour operators étrangers, malgré une pression sensible à la baisse sur les tarifs. « Nous commençons à voir apparaître des tour operators chinois mais il est difficile de travailler avec des clients qui vous demandent la chambre avec le petit-déjeuner à 30 euros… », raconte Anne Chenu pour l’anecdote et qui préfère ne pas donner suite. La montée en puissance de la réservation en ligne est une réalité pour l’hôtel