Dans une lettre datée du 8 août 2003, Ernest-Antoine Seillière adresse au Président de l’UMIH, André Daguin, toutes ses «sincères félicitations pour avoir obtenu au terme d’un beau et long combat satisfaction pour la TVA.»
Certes, la victoire finale n’est pas encore acquise. Mais la bataille fut belle. Un combat de plus de 10 ans, avec des manifestations dans la rue, le blocage des frontières, la prise de l’Arc de Triomphe… Des années à parler et à séduire les médias. Mais aussi à faire des études économiques, à monter des recours devant le Conseil d’Etat… et surtout à convaincre les hommes politiques. Des milliers d’heures passées avec les députés, les sénateurs, les ministres, le Président de la République, les parlementaires et les Commissaires européens et même aujourd’hui les Gouvernements des autres pays de l’Union… Autant dire que pour baisser la TVA, il aura fallu déplacer des montagnes. Un combat homérique. Rappelez-vous…
Le début du combat
1991/1992 : ce sont les premières négociations européennes sur les taux de TVA : la restauration est écartée de l’annexe H sur les taux réduits, à la demande du Gouvernement français de l’époque. Toutefois, les pays qui appliquaient un taux réduit au 1er janvier 1991 à leur restauration peuvent le maintenir. C’est le cas de l’Espagne, de l’Italie, de la Grèce…
Eté 1995 :