Lors d’une conférence organisée à Paris le 10 juin, pour présenter un bilan de cette initiative, Denis Cans, Président de Nestlé Waters France, a expliqué la préoccupation stratégique de disposer d’une eau micro-biologiquement saine et pure venue d’une source souterraine qui ne subit aucune désinfection. L’activité de minéralier est évidemment dépendante de cette exigence qui, si elle cessait d’être satisfaite, condamnerait l’exploitation.
La biodiversité s’impose
La biodiversité n’était pas un objectif initial mais s’est imposée et dépasse les intérêts de l’entreprise tout en la servant, avec l’idée qu’il fallait protéger la ressource le plus en amont possible. La biodiversité est ainsi devenue un facteur de valorisation de tout un territoire, profitant à l’ensemble des utilisateurs.
Le 10 juin, les principaux pilotes du projet en ont expliqué les grandes lignes et les résultats. Michel Trometter, directeur de recherche à l’INRA, spécialiste de la gestion des biens communs et de la biodiversité, Dorothée Briaumont, directrice générale du Comité 21, réseau des acteurs du développement durable, et Philippe Pierre, directeur d’Agrivair, filiale de Nestlé Waters responsable de la protection des ressources en eau de Vittel, étaient réunis pour l’occasion.
Une démarche globale
Via Agrivair, Vittel s’est préoccupé dès la fin des années 80 de limiter les impacts de l’activité humaine « Il faut considérer la totalité des espèces vivantes, dont l’homme, dans leur interaction. Cela conduit à se préoccuper de biodiversité. Pour la biodiversité elle même, pour les impacts que l’entreprise exerce sur elle ;