Intéressement ou participation ?
Affaire de taille avant tout : alors que l’intéressement est facultatif et concerne les entreprises de moins de 50 salariés, la participation est obligatoire à partir de 50 salariés.
Impliquer chacun dans la marche de l’entreprise
L’idée est simple : c’est de mieux impliquer chaque personne travaillant dans l’entreprise au moyen d’un pourcentage sur le bénéfice. Pour l’employeur, c’est un moyen de motiver chacun et de faire dépendre une partie de sa rémunération des résultats de l’entreprise. A la différence des associés, toutefois, le salarié n’a aucune part dans le capital et donc n’a pas voix au chapitre dans les conseils d’administration.
Motiver sans risque pour l’entreprise
C’est le gros point fort de l’intéressement. Le versement de la prime d’intéressement dépend des résultats de l’entreprise. Cette flexibilité est particulièrement intéressante pour l’entreprise : en cas de difficultés, elle n’a pas à verser d’intéressement et allège ainsi sa masse salariale.
Suffit-il d’une décision du patron pour instaurer l’intéressement dans l’entreprise ?
Les choses ne sont pas si simples. Même la plus petite entreprise doit pour cela passer un accord avec le personnel ou ses représentants élus : avec le comité d’entreprise (si plus de 10 salariés) ou par un vote ratifiant l’accord à la majorité qualifiée de 2/3 des salariés (entreprises de moins de 10 salariés). L’accord en question est valable durant trois ans et peut être renouvelé par tacite reconduction si son texte le prévoit.
Les modalités de l’accord
L’intéressement peut résulter d’une