Tel un néandertalien, Frédéric-Matthias va traquer sa proie au plus profond de la forêt. Il en cueille les bois les plus délicats, les assemble, les transforme. Puis, de retour à la civilisation, il les habille de lumière. Une démarche originale et dans l’ère du temps, ethnique, artistique et lumineuse…
Diplômé des Beaux-Arts, publiciste, directeur artistique et réalisateur, Frédéric-Matthias vit à Grez-sur-Loing près de Fontainebleau. Au long de ses promenades en forêt, lui vient l’envie de troquer ce tourbillon d’images dans lequel il évolue contre une œuvre calme, sereine, en lien direct avec la nature. Il crée les Bois de Lumière, associant sculpture et haute technologie, joignant l’utilité de ses lumières à l’agrément d’objets uniques et ethniques.
Quel est le concept de vos « Bois de Lumière » ?
En me promenant en forêt, j’ai toujours ressenti de la compassion pour les grands arbres envahis par du lierre. Un jour, j’ai décidé de couper une partie du lierre, pour laisser l’arbre respirer. J’ai récupéré ces bois torturés, entremêlés, comme des trophées. J’ai ensuite commencé à les travailler et à révéler la splendeur de leurs formes. En les assemblant et en les transformant, j’ai réalisé que c’étaient de vraies sculptures offertes par la nature. En même temps j’ai découvert la technologie des LEDs, désormais employée pour l’éclairage dans le cinéma, et j’ai eu l’idée d’incruster ces sources lumineuses dans mes sculptures pour
