Les OTAs
Les centrales de réservations hôtelières font désormais la pluie et le beau temps sur le Net. Les hôteliers se rebellent face à cette hégémonie commerciale et cherchent à résister. Mais leurs efforts n’ont probablement aucune chance d’aboutir et de tendre vers un rééquilibrage. Quelques conseils tout de même, pour éviter le pire…
Ça gronde, ça pétarade, il y a du « trop-c’est-trop », on se rebiffe chez les hôteliers qui disent que ça suffit. L’objet de leur colère ? Les OTAs (Online Travel Agencies) devenues la cause de toutes leurs douleurs. Véritable succès de la nouvelle net-économie, ces centrales de réservations se sont accaparées une importance démesurée dans le trafic hôtelier mondial. Elles brassent des millions de transactions chaque jour. Omniprésentes, elles s’imposent dès que l’on recherche un hôtel sur Internet et savent marquer leur présence pour que rien ne leur échappe. Il suffit de taper dans Google « hôtel + localité » – ce que font 82 % des clients d’hôtels (étude Coach Omnium) – pour que les OTAs occupent les premières pages de recherche, bien souvent au détriment du site officiel des hôtels de la destination demandée. Comme l’internaute est paresseux ou ne se pose pas de questions, il va au plus direct, au plus simple, au plus rapide et généralement vers ce qui lui paraît le plus avantageux.
Internet a tout bousculé
Aujourd’hui, 93 % des clients d’hôtels disent rechercher les