Défendre la petite hôtellerie

«Nous avons eu notre Conseil d’Administration le 30 janvier dernier et nous sommes quelque peu désappointés, car l’aide à la petite hôtellerie piétine», indique Claude Belin Président de l’UMIH Ardèche. «Un audit a révélé que l’hôtellerie ardéchoise est très en retard. Or jusqu’à maintenant, cette hôtellerie ne bénéficiait pas d’aide, en dehors de quelques rares soutiens à l’hôtellerie de charme. Le schéma 2007-2013, piloté par le CDT, prévoit théoriquement des aides, mais ce schéma n’est toujours pas adopté et il pourrait ne pas l’être avant le mois de juin. Pire encore, ces aides ne seraient pas rétroactives, ce qui fait que les professionnels qui avaient attendu le 1er janvier 2007 pour faire leurs travaux parce qu’ils savaient qu’il y aurait ces aides n’obtiendront finalement rien. C’est une situation intolérable.» De son côté, la région a lancé un plan d’aide à la petite hôtellerie familiale (2006-2007). «Mais cette aide est réservée aux sociétés. Or 50 % des établissements sont en nom propre dans le département et ils sont donc exclus du dispositif. Nous sommes intervenus auprès de l’administration et la région a répondu qu’elle n’aide pas les particuliers. Mais nous ne sommes pas des particuliers, mais des entreprises individuelles. Pour bénéficier de cette aide, les patrons doivent changer de statut et cette opération entraîne un coût de l’ordre de 7 000 euros.» L’enveloppe est de 900 000 euros pour toute la région Rhône-Alpes, avec un plafond de 45 000 euros (90