Un mot tout d’abord sur la TVA à 5,5 % qui vient d’être votée…
C’est un grand soulagement, bien sûr. Je crois qu’elle sera bénéfique à tous, surtout à ceux qui n’ont pas de salariés et qui vont pouvoir embaucher. Les autres auront les moyens de maintenir l’emploi, ce qu’ils ont fait jusqu’ici malgré leurs difficultés.
Venons-en maintenant à vos responsabilités de vice-présidente. Comment s’articule votre travail avec celui de Christine Pujol ?
Nous formons une équipe qui intervient sur tous les dossiers mais il existe entre nous une sorte de spécialisation tacite. Je me charge plus particulièrement de sujets sur lesquels j’étais déjà très investie avant d’entrer dans les instances confédérales. Je pense aux maîtres-restaurateurs, pour lesquels il reste encore du travail, aux baux commerciaux, un sujet que je connais bien, ne serait-ce que par mon expérience (v.encadré) et l’auto-entreprise. Mais aussi certains sujets comme l’égalité salariale, le statut du conjoint collaborateur ou les pensions de reversion.
Christine Pujol est entrée au comité directeur du Medef. En votre qualité de vice- présidente, vous siégez dans plusieurs instances comme la CGPME ou la CGAD. Qu’en attendez-vous pour les CHR ?
A la CGPME, je suis membre du comité directeur à la section « social, commerces et services ». Il est important que les CHR soient représentés dans ces instances. Par exemple, concernant le statut d’auto- entrepreneur, il est nécessaire que la CGPME entende notre voix et connaisse nos griefs à l’encontre d’un statut qui permet