L’Umih 36 et l’Umih 18 ont décidé de se regrouper en une seule entité, l’Umih Berry. Plus qu’un mariage de raison, on peut y voir une union, naturelle, où chaque partie a tout à gagner. Elle sera gravée dans le marbre dès que le Cher aura entériné la décision, ce que ses statuts l’empêchent de faire avant le 9 mai. Mais depuis l’AG de l’Indre, d’ores et déjà, l’Umih Berry existe.
L’idée n’est pas nouvelle. Philippe Perrichon, fondateur de l’Umih 18, en avait eu le projet, qui n’avait pas abouti. L’intention était déjà compréhensible, de réunir sous une même entité deux « petits » syndicats aux problématiques semblables. Avec, à la clé des économies d’échelles, d’autant plus justifiées que le Berry est en soi une entité que constituent les deux départements.
Norbert Nicola, président du Cher jusqu’en février 2011, avait vu lui aussi la nécessité de rapprocher les deux syndicats, notamment face aux difficultés financières que connaissait son département. A l’inverse, l’Umih 36 affiche une bonne santé. Norbert Nicola ne se présentant pas pour un nouveau mandat, c’est Philippe Perrichon qui a été élu début mars avec le projet de réaliser l’union avec l’Indre, dont le conseil d’administration avait approuvé le projet. « Nos départements sont vraiment jumeaux, les réunir est naturel. Leurs CDT sont associés depuis plusieurs années, les Tables gourmandes aussi », assure Véronique Gaulon, présidente de l’Umih 36, favorable depuis le