«Les affaires sont très calmes dans le département», indique Françoise Leroy Présidente de l’UMIH Manche. «Les gens n’ont pas d’argent, ce qui fait qu’ils réduisent leurs dépenses en matière d’hôtellerie et de restauration et/ou qu’ils ont tendance à privilégier les offres para-commerciales. Le midi, vous voyez maintenant des salariés qui prennent des repas à 4 euros dans des foyers de jeunes travailleurs. Ils n’ont pas le droit. Tout le monde le sait, mais personne ne les surveille, alors que nous, au contraire, nous sommes de plus en plus contrôlés.»
Autre sujet d’importance : la participation aux forums de l’emploi. «En général, nous en faisons 4 ou 5 par an et nous en avons déjà participé à trois manifestations depuis le début de l’année. Le 24 mars, nous étions, par exemple, présents au Forum de l’Emploi de l’ANPE à Saint-Hilaire du Harcouët. Nous nous déplaçons aussi régulièrement dans les écoles, de façon à expliquer la réalité de nos métiers à des élèves de troisième.»
En ce qui concerne le passage du Bus Métiers à Saint-Lô, le bilan est plus mitigé. «L’Education Nationale n’a pas vraiment joué le jeux et nous avons eu moins d’école que prévu. Nous avons eu beaucoup de jeunes chômeurs et de femmes qui souhaitaient se reclasser après une maternité. En général, ces dernières étaient surtout attirées par des métiers d’accueil dans le milieu hôtelier alors que les jeunes se 
