«Nous avons rencontré Valérie Létard Secrétaire d’Etat en charge de la Solidarité et nous l’avons invitée au Congrès de Lyon», indique Dany Deleval Présidente de UMIH Elles. «Nous avons discuté avec elle du niveau des pensions de reversion et je lui ai transmis un dossier sur ce sujet. Le Président Sarkozy avait indiqué, durant sa campagne, qu’il souhaitait faire passer le taux des pensions de reversion de 54 % à 60 %. Nous pensons que cette revalorisation est insuffisante et qu’il faudrait atteindre 85 % (à titre d’exemple, la pension de réversion atteint déjà 66 % pour les femmes de sénateur…). De plus, en cas de divorce, nous pensons que la question de la pension de réversion, doit être étudiée dès la séparation, car actuellement la pension de reversion va intégralement à la seconde femme. Nous pensons que la pension de réversion doit aussi être cumulable avec un travail, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.» Pour développer son action, Dany Deleval compte se rapprocher des organisations féminines des autres branches. «Il en existe, par exemple, dans le bâtiment ou la pâtisserie. Nous avons aussi évoqué avec Valérie Létard la question des crêches à horaires décalés. Notre cas n’est pas isolé, car de nombreuses professions comme les avocats, les journalistes ou les infirmières, travaillent avec des horaires décalés. Nous pourrions mettre en place des crêches qui seraient communes à toutes ces professions et nous pourrions
