En attendant mieux, le TGV met Vannes à 3h de Paris et Lorient à 3 h 30. Au printemps, l’Aéroport de Lorient Bretagne Sud s’ouvre aux Irlandais de Cork, Galway, Kerry et Waterford, aux Anglais de Londres et aux Belges de Liège. A la recherche de sable fin (65 communes sur le littoral dont 9 stations classées), de thermes (4 centres de Thalassothérapie), de patrimoine (5 petites cités de caractère, deux villes d’Art et d’histoire, 7 communes inscrites au patrimoine rural et 2 000 sites mégalithiques et archéologiques), ou de séjour insulaire (Belle-île, Houat-Hoëdic, l’Ile aux Moines et l’Ile d’Arz), le touriste a le choix. Les adhérents de l’UMIH eux «sont mécontents après le nouvel épisode du feuilleton TVA. Surtout ceux qui se sont investis», analyse Jean-François Sérazin, 58 ans, Président UMIH 56 depuis le 27 janvier 2001.
Dans ses murs (le syndicat est propriétaire de bureaux Parc d’Innovation Bretagne Sud à Vannes), ce pilier de la lutte syndicale y arbore la cravate du Biarritz Olympique. En première ligne ce jour-là, il se souvient de l’unification de la CPIH lorientaise et de la FNIH vannetaise il y a 5 ans, pour sa prise de fonction. Ainsi renforcé, l’UMIH compte aujourd’hui quelque 1 200 adhérents «dont tous les «gros» du département». Un chiffre, «en légère érosion comme le nombre de professionnels qui a diminué de 10 % en 10 ans». Pour