L »histoire de Laurence Delat est avant tout celle d’une fidélité. Son père était membre du Conseil d’Administration de l’UMIH 65 et il s’occupait notamment des problèmes prud’hommaux. Après son décès, survenu il y a deux ans et demi, sa fille a décidé de reprendre le flambeau, «en souvenir de lui», et en avril 2006 elle est devenue Présidente du Syndicat hôteliers, restaurateurs, cafés, discothèques de Tarbes-Val d’Adour et Côteaux. «L’UMIH 65 comprend aujourd’hui 4 syndicats : le nôtre, celui de Lourdes, celui d’Argeles et celui du Capverne. La moitié de mes adhérents se trouvent à Tarbes et la moitié dans le Nord. Depuis mon élection, nous avons négocié beaucoup de choses avec la ville de Tarbes. Cet été, une rue a été fermée à la circulation, ce qui a permis à la municipalité de récupérer des taxes de terrasse. Nous souhaitons que cette somme soit dégrévée de celle que doivent acquitter les établissements du centre-ville, qui payent à l’année. Nous sommes aussi en train de renégocier la signalitique avec la ville. Nous souhaitons tout remettre à plat, pour que chacun ait les mêmes avantages. Le 3 juillet dernier, nous avons aussi organisé une fête et 50 personnes sont venues. J’y tenais, parce qu’un des objectifs de mon mandat, c’est justement qu’on ne se voit plus comme concurrents, mais comme confrères. Un de nos objectifs sera aussi de recréer des liens avec les institutionnels. Nous souhaitons aussi mettre en valeur le
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