«Dans le Morbihan, le mois de juillet n’a pas été bon pour les restaurants gastronomiques et traditionnels», indique Jean-François Serazin Président de la FNPHS (Fédération Nationale des Professions Hôtelières Saisonnières) et Président de l’UMIH Morbihan.
«Par contre, les établissements de restauration rapide se sont développés. Le mois d’août a été bon jusqu’au 18-20. Il y a eu plus de monde, mais les résultats des restaurants traditionnels et gastronomiques ont été moins bons que d’habitude. Dans le Morbihan, sur les deux mois de juillet et août, nous avons d’ailleurs eu plus de touristes que les années précédentes, mais ils dépensent différemment. Sur l’ensemble de la France, je note une baisse du tourisme vert et un affaiblissement de la fréquentation en montagne.Inversement, les saisonniers du pourtour méditerranéen s’en sont plutôt bien sortis. Le manque de personnel en salle, déjà constaté en juillet, s’est confirmé en août, et nous pensons que cette évolution peut s’expliquer par le développement des sandwicheries et des saladeries. En ce qui concerne les négociations sociales, les saisonniers s’opposent aux 35 h, parce qu’à la différence des autres secteurs, nous ne pouvons pas annualiser.»
Autre dossier : celui d’HotelCert.
«A titre d’exemple, dans le Morbihan, nous n’en avons que deux.
Le problème, c’est que le ministère du Tourisme n’a pas mis suffisamment de moyens, pour faire connaître le label en France. C’est un manque de volonté politique et nous constatons la même inertie en ce qui concerneles chambres d’hôte.»