Le Conseil d’administration de l’Umih 14 vous a élu Président le 10 novembre puis il a décidé de se dissoudre lors de l’assemblée générale du 14 janvier. A cette occasion vous avez remis votre mandat en jeu. Pour quelles raisons ?
L’élection du 10 novembre est intervenue dans un contexte d’urgence et j’ai considéré alors que j’étais président à titre provisoire. Lors de l’AG, le conseil d’administration et moi-même avons démissionné pour remettre les mandats en jeu et nous assurer de notre légitimité auprès des adhérents.
Vous vous êtes donné l’ambition de modifier en profondeur le fonctionnement de l’Umih 14. De quelle manière ?
Au plan interne, il y a beaucoup à faire pour se mettre en conformité avec les méthodes de gestion modernes. En termes pratiques, cela suppose notamment que l’on relie la comptabilité aux adhésions. Les déboires que nous avons connus à l’Umih 14 tiennent pour beaucoup au fait que ce lien n’existait pas. Nous attendons un progiciel nous apportera la sécurité et la transparence qui manquait jusqu’alors. Dans cet esprit, nous avons aussi nommé un commissaire aux comptes et nous avons révisé les statuts lors de la dernière AG.
Qu’est-ce qui a changé dans les statuts ?
L’Umih 14 fonctionnait avec des statuts anciens qui avaient été modifiés plusieurs fois, avec des articles qui, parfois, en contredisaient d’autres. Nous avons notamment inscrit des dispositions qui manquaient sur les qualités pour être élu. Auparavant, il n’était pas même nécessaire d’être patron
