«Nous avons fait une enquête auprès des cafetiers», indique Denis Perdet Président de l’UMIH Cantal. «Nous avons interrogé 85 professionnels et 20 ont bien voulu répondre. Sur ce total, 18 ont constaté une baisse de chiffre d’affaires de 10 à 25 %, un a connu une stagnation de son activité et un s’est déclaré en progression. Dans nos régions, dès que les températures sont basses, les gens ne sortent qu’une fois pour fumer. Ensuite, ils rentrent chez eux et c’est notre chiffre d’affaires qui part en fumée.» Une situation inquiétante. «Le préfet est d’accord pour mettre en place une cellule de suivi dans le département.» Autre défi : la formation. «Je continue à me rendre dans les collèges pour mieux faire connaître nos métiers. En général, après le CAP, les jeunes s’arrêtent et il y en a assez peu, dans le département, qui enchaînent sur un Bac professionnel. Par contre, à partir de septembre, nous aurons un BTS d’apprentissage, et il devrait y avoir 12 à 15 personnes dans cette classe. L’intérêt de ce diplôme est que les jeunes auront ensuite un niveau suffisant pour reprendre nos entreprises.»
