Jean-Yves Vilboux
En charge des régions
Quel sens comptez-vous donner à votre action ?
Lorsque Christine Pujol et Dany Deleval m’ont proposé de m’occuper des régions, j’ai tout de suite accepté. C’est dans mon approche que de renforcer leur poids mais aussi de leur en donner les moyens.
Donner plus de poids aux régions, c’est préparer l’avenir. Les régions vont avoir un poids politique qui ne cessera de croître. Nous devons être des interlocuteurs à leur mesure, c’est-à-dire régionaux. Prenez la question de la formation où l’Umih est très engagée : ce sont les régions qui en gèrent le budget et qui sont notre interlocuteur naturel. Il est plus évident aussi de se faire entendre auprès des pouvoirs publics quand une revendication est présentée par une région plutôt que par un département.
Toutes les régions ne sont pas arrivées au même niveau de structuration…
En effet, certaines, comme la Bretagne sont avancées en ce domaine, alors que la structuration ne s’est toujours pas faite en Champagne et dans le Pas-de-Calais. Les instances nationales vont devoir aider les régions qui en ont le plus besoin.
Quelles seront vos premières initiatives ?
Après avoir pris contact avec chacun des présidents de région lors du Congrès, une réunion avec eux est prévue au mois de janvier à Paris. Tout simplement pour établir le dialogue, se rencontrer. Il faut que l’on connaisse mieux les enjeux et les difficultés de chaque région, la teneur de ses rapports avec les pouvoirs