Umih Infos : Estimez-vous que le dossier de la TVA en restauration soit à ce jour véritablement clos ?
Christine Pujol : L’application de la baisse de la TVA à 5,5% constitue une grande victoire collective pour notre organisation. Elle démontre l’utilité et le rôle capital des syndicats professionnels. J’estime néanmoins qu’à ce jour, l’heure n’est pas au repos. Un nouveau combat s’engage. Un combat tout aussi difficile voire peut-être davantage, parce qu’il s’inscrit sur le terrain de l’opinion publique.
Il s’agit de faire respecter l’engagement pris par la profession dans le cadre du « contrat d’avenir » relatif à la baisse des prix. Cette baisse – limitée à un nombre de produits définis – est une opportunité « unique » voire quasiment inespérée que nous offre le Président de la République, Nicolas Sarkozy, pour asseoir la crédibilité de notre secteur, acteur majeur de l’économie française.
Les présidents de branche et de départements s’investissent sans compter pour prêcher la bonne parole en organisant des réunions d’information auprès des adhérents. L’UMIH nationale et ses permanents se mobilisent également sur le terrain. Malgré tout, à l’aube du 1er juillet, nous ne baissons pas les armes.
En vous écoutant, il semble que l’UMIH a d’autres dossiers « chauds » sur le feu ?
C’est exact ! La TVA est un dossier qui arrive à son terme mais l’UMIH se bat sur tous les autres les fronts. Avec, je dois l’avouer, un franc succès. En témoigne notre récente requête présentée devant le Conseil d’Etat
