Quel bilan Jean-Yves Vilboux laisse-t-il derrière lui ?
Il a été un très bon président, très investi et qui avait envie du poste. Il a développé les moyens du syndicat et m’a remis la « boutique » en bon ordre.
Quels objectifs donnez-vous à votre présidence ?
Il est important de continuer de fédérer. Je me suis donné comme un défi d’augmenter le nombre d’adhérents, malgré les nombreuses fermetures et les remous de l’Umih nationale. Nous avons convenu que chaque membre du conseil d’administration, mais aussi les permanents, aillent démarcher et fassent comprendre l’intérêt d’adhérer.
Pour ma présidence, je compte sur chaque président de branche pour qu’il occupe tout le terrain qui lui revient.
Quel est le rôle d’un syndicat patronal aujourd’hui ?
Le service ! Le dernier en date que nous ayons introduit : l’Umih 35 rédige les contrats de travail pour les adhérents. Le faire avec un cabinet d’expertise-comptable, c’est déjà 50 euros. Il faut faire comprendre que l’adhésion n’est pas très chère au regard du service rendu.
Vous parler d’augmenter le nombre d’adhérents. Mais est-ce possible avec l’image que les média ont diffusée de l’Umih ?
Ce qui se passe à Paris a eu un impact certain. Les professionnels, les adhérents nous interpellent. Certains nous disent ironiquement « on voit ce que vous faites de notre argent ». Heureusement, ça s’est calmé. Mais il est temps d’arrêter d’exposer toutes ces affaires sur la place publique. C’est d’ailleurs pourquoi, indépendamment de la qualité d’Industrie Hôtelière, je