Le 3 décembre 2008, le syndicat départemental a signé la charte confiance avec la CCI de Rouen, la Direction du Travail et l’ANPE. Le président Daniel Atinault précise que cette démarche s’inspire de celle qui a déjà été menée en Loire-Atlantique et consiste à fournir un outil de travail pour améliorer les relations des CHR avec leurs salariés et les administrations, sous la forme d’un livret d’une quinzaine de pages contenant notamment des modèles de lettres, contrats, feuille hebdomadaire de présence… Parallèlement, l’Umih de Seine-Maritime a conclu une convention de partenariat pour lutter contre le travail illégal. Les autres signataires sont le COLTI, l’URSSAF, le Synhorcat et la Direction départementale du travail. Sur la demande de l’Umih, le texte a été adapté à la branche. « On pouvait lire dans la version originale que les professions de l’hôtellerie-restauration étaient « particulièrement » concernées par le travail illégal. Nous avons fait supprimer cet adverbe dans le texte que nous avons signé », déclare Daniel Atinault. Autre point de négociation : « les pouvoirs publics auraient voulu nous que nous nous engagions dans la délation des contrevenants. Ce n’est pas notre rôle, aussi longtemps qu’il n’y a pas de préjudice pour les professionnels. En revanche, nous sommes partants pour sensibiliser sur des sujets comme les heures supplémentaires illégales. »
Il reste 10% de l'article à lire
Abonnez-vous à Industrie Hôtelière